Question

‍Quelle est ta question ? Antérieurement à toutes les questions de mécanique physique, de technique émotionnelle ou de syndrome spirituel, quelle est LA question que tu portes ?

Celle qui t’embrase la colonne vertébrale et active tes molécules.
Celle qui, au moment où elle est prononcée, absous l’insomnie et annonce le repos. Il est intéressant de l’affranchir de toutes les autres questions et de la mettre en exergue car celle-ci porte en elle la réponse de ce que tu es.
Le sens propre, avidement recherché.
L’idée fondatrice de l’être.

Trouver la question c’est, dans l’instant même,
 en révéler la réponse.

Cette question-là avorte toutes les autres par son ultime résonance.
Elle affirme avec clarté, puissance et tranquillité l’entièreté de ce que tu es.
Et par la beauté du jeu divin, la réponse à cette question initiale c’est, en toute simplicité, toi.

Alors, quelle question t’ouvre en deux pour en libérer tout l’arôme ?
Laquelle porte l’expression singulière et parfaite de ce génome premier ?

Lorsque cette question est prise d’assaut exclusivement et que la concentration s’y fixe, le sac de noeud se démêle pour une existence paisible. Les chocs et accrocs sont relégués au rang de non essentiels. La souplesse et la sobriété règnent. La peur s’évapore révélant son vrai visage, une chimère.

Si l’on pousse plus loin, cette question primordiale est une demande qui se déguise. En effet, derrière toute question trône une demande qui, lorsqu’elle est dévoilée, mène à la libération. Car cette demande est l’expression simple et parfaite de l’essence qui te met en mouvement.
Une essence parfumée.

« Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. » Jean 15:7

Ainsi donc, quelle est ta demande ? La seule, l’unique.
Celle qui émerge du silence.
Celle qui découle de l’innocence.

La proposition se présente comme telle :
 passer d’ignorant à initié puis, d’initié à innocent.

Car qu’elle plus grande initiation que de se voir révéler la fondation de l’être ?
Et cette révélation émancipe l’innocence qui, enfin, reprend l’espace qui lui appartient.

Autant d’occasions de découvrir, d’entendre, de surprendre et d’intimer la naissance. Là, je ne puis plus me tromper.
Je suis sans amarres, sur une terre à la dérive.
L’appel du tourment m’a quitté.
J’entends retrouver le sentier du foyer.

Cette avancée est une évidence.
La terre promise est exquise.
Son lait fait ma joie.

 

Marine Bernard

Novembre 2020 - Crédit photo : Marine Bernard - Lieu de la photo : Yvoir, Belgique

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